En France, le prix d’un livre papier ou numérique est soumis à un taux réduit de TVA à 5,5%. L’objectif de l’État : favoriser l’accès à la lecture. Mais cette règle fiscale, en vigueur depuis 2012, a été jugée au début du mois dernier comme contraire au droit européen. Pour mobiliser les lecteurs-internautes, le SNE a lancé dès le 3 mars sur les réseaux sociaux une campagne sur le ton de l’humour. Retour sur ce coup de com !
Une politique française favorable à la culture
Depuis plusieurs années maintenant, la France a mis en place une politique favorable à l’accès du plus grand nombre au patrimoine artistique et littéraire et a légiféré sur l’harmonisation entre ebook et livre papier, contre la directive européenne. C’est pourquoi le livre, support culturel par excellence, se voit appliquer un taux réduit de 5,5% (au lieu de 20%). Ce taux s’appliquait jusqu’à maintenant à tous les livres, indépendamment du support.
L’Union Européenne discrimine le livre numérique
Or, selon la législation de l’Union Européenne, le livre numérique ne serait pas un livre, mais un simple service numérique. A ce titre, il devrait être un taxé au fort taux de TVA. Par conséquent la France risquait une vilaine amende émanant de la Commission européenne. Un vrai retour en arrière ! Une annonce qui a fait rugir bon nombre d’acteurs du monde de l’édition : des lecteurs, aux éditeurs, en passant par des personnalités artistiques et politiques ou encore le Syndicat National de l’Edition (SNE) qui a sorti le grand jeu pour l’occasion.
#ThatIsNotABook, une campagne virale humoristique
Pour cette campagne médiatique, directement inspirée de la campagne italienne (www.unlibroeunlibro.org), le SNE a misé sur l‘humour en mettant en scène un professeur en blouse blanche (Professeur Livro) chargé de distinguer les « livres » de tout autre objet.
Depuis plusieurs années maintenant, la France a mis en place une politique favorable à l’accès du plus grand nombre au patrimoine artistique et littéraire et a légiféré sur l’harmonisation entre ebook et livre papier, contre la directive européenne. C’est pourquoi le livre, support culturel par excellence, se voit appliquer un taux réduit de 5,5% (au lieu de 20%). Ce taux s’appliquait jusqu’à maintenant à tous les livres, indépendamment du support.
L’Union Européenne discrimine le livre numérique
Or, selon la législation de l’Union Européenne, le livre numérique ne serait pas un livre, mais un simple service numérique. A ce titre, il devrait être un taxé au fort taux de TVA. Par conséquent la France risquait une vilaine amende émanant de la Commission européenne. Un vrai retour en arrière ! Une annonce qui a fait rugir bon nombre d’acteurs du monde de l’édition : des lecteurs, aux éditeurs, en passant par des personnalités artistiques et politiques ou encore le Syndicat National de l’Edition (SNE) qui a sorti le grand jeu pour l’occasion.
#ThatIsNotABook, une campagne virale humoristique
Pour cette campagne médiatique, directement inspirée de la campagne italienne (www.unlibroeunlibro.org), le SNE a misé sur l‘humour en mettant en scène un professeur en blouse blanche (Professeur Livro) chargé de distinguer les « livres » de tout autre objet.
Les internautes, en bons élèves, étaient invités à faire leurs devoirs en envoyant sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…), via les hashtag #ThatIsNotABook et #Cecinestpasunlivre, une photo de ce qui était ou non un livre, avec des petits commentaires parfois sarcastiques (mais très drôles !).
La campagne s’est achevée le 2 avril, officiellement. Finalement, la France n’a pas été condamnée, mais le combat continue pour un livre numérique à TVA réduite partout en Europe, et c’est visiblement loin d’être gagné !
Sources :
- http://unlivreestunlivre.eu/
- https://www.actualitte.com/legislation/thatisnotabook-les-editeurs-montent-au-creneau-pour-une-tva-reduite-55534.htm
- http://unlivreestunlivre.eu/
- https://www.actualitte.com/legislation/thatisnotabook-les-editeurs-montent-au-creneau-pour-une-tva-reduite-55534.htm
Julia Sivadier