Après plusieurs semaines d'absence, je reviens en force pour vous souhaiter une super année 2015, une grande réussite dans tous vos projets quels qu'ils soient, mais par dessus pour bien redémarrer l'année tout je voudrais re
Depuis le grand succès de la saga Hunger Games dont on a déjà parlé brièvement, dans lequel on sacrifie des adolescents en les moissonnant pour participer à un jeu de téléréalité mortel, les éditeurs comme les studios hollywoodiens s'arrachent ces romans. On en a vu défiler quelques uns ces derniers temps effectivement... Je pense par exemple au Labyrinthe, à The Giver, tous adaptés au cinéma, comme si c'était une sorte "d'adoubement" du roman.
De par son scénario, Divergente (et je parle bien du Tome 1 ici) est très ressemblant à Hunger Games. L'histoire est bâtie sur une vision sociétale très inégalitaire, il s'agit d'un nouveau monde dans lequel la société serait divisée, non plus en 12 districts comme chez Suzanne Collins, mais en cinq factions, sensées faire régner l'équilibre de la société. Chacune de ses factions est porteuse de valeurs, de principes fondamentaux rassemblé dans un manifeste. Chaque faction est persuadée que ses valeurs correspondent à ce que l'humanité sait faire de mieux. Soyons plus imagés :
- les Audacieux (groupe que choisit Tris, un peu d'action c'est toujours plus fun) valorisent le courage
- les Sincères ne peuvent mentir (en théorie)
- les Érudits prônent le savoir et la curiosisté
- les Fraternels ne jurent que par l'amitié et l'entraide
- les Altruistes (faction d'origine de Béatrice) dont le maître mot est la dévotion, à tel point qu'ils ne peuvent se regarder d'un miroir sans être soupçonnés d'égoïsme
Chaque année, une Cérémonie du Choix est organisée, durant laquelle tous les individus de 16 ans doivent choisir (merci Captain Obvious) une faction officiellement, après avoir passé un test d'aptitudes. Théoriquement c'est un choix, quel que soit la faction que le test d'aptitude a révélé, mais il faut savoir que ce choix est très mal vu, à la fois par les familles comme par la société de façon générale et soulève un vent de suspicion très prononcé.
En apparence, on pourrait penser que ce système est plus souple que celui présenté dans Hunger Games, mais il n'en est rien. Les individus quel que soit leur âge doivent se soumettre à la volonté de leur faction, ne pas se poser de question. Ceux qui ne rentrent pas dans une de ces catégories deviennent soit des sans faction (autrement dit des SDF, seulement bons à épuiser les ressources), soit il s'agit de "rebelles divergents" : personnes qui ne peuvent être soumis à l'autorité, sur lesquels aucun test d'aucune sorte ne sera fructueux, ils ne peuvent être contrôlés, et c'est bien ce qui inquiète la société en place (en l'occurrence les Érudits, ceux qui ont en main le progrès de la société, qui est donc remis en question !). Évidemment, je vous laisse deviner le camp dans lequel se situe notre héroïne...
Qu'est-ce qu'on peut dire de tout ça ? En gros c'est un récit initiatique, décrit avec le point de vue notre jeune héroïne de 16 ans, tout au long de ce premier opus on s'attache à la suivre dans son apprentissage des codes audacieux, elle tente de s'intégrer dans ce groupe qui lui est complètement inconnu à son arrivée. Comme toute initiation, Tris a son lot d'épreuves et de péripéties : elle doit apprendre à se battre, à être un peu plus centrée sur elle-même, faire la distinction entre ses amis et ses ennemis, se battre contre ceux qui veulent sa mort et surtout elle doit cacher sa divergence... L'auteur détaille réellement son univers, à tel point que l'on regrette de ne pas en savoir plus sur les autres factions à l'arrivée ! Bon et puis évidemment vous vous doutez bien qu'on ne nous a pas épargné la relation amoureuse pimentée, néanmoins on n'a pas eu le droit à cette fois au triangle amoureux à la Twilight, c'est déjà ça ! (bien que certains passages m'ont paru particulièrement ridicules, et je n'en suis qu'au premier tome... pitié)
Mis à part ces petits écarts, on sent que le roman a vraiment un fond, une réflexion politique, et sur l'humanité de façon plus générale. Et la fin laisse présager une suite plus palpitante encore !
Alors on se retrouve bientôt avec Insurgent !
venir sur un bestseller connu de tous dans le rayon postapocalyptique : Divergente, de Veronica Roth, dont je viens de terminer la lecture et qui me paraît être un incontournable.
Depuis le grand succès de la saga Hunger Games dont on a déjà parlé brièvement, dans lequel on sacrifie des adolescents en les moissonnant pour participer à un jeu de téléréalité mortel, les éditeurs comme les studios hollywoodiens s'arrachent ces romans. On en a vu défiler quelques uns ces derniers temps effectivement... Je pense par exemple au Labyrinthe, à The Giver, tous adaptés au cinéma, comme si c'était une sorte "d'adoubement" du roman.
De par son scénario, Divergente (et je parle bien du Tome 1 ici) est très ressemblant à Hunger Games. L'histoire est bâtie sur une vision sociétale très inégalitaire, il s'agit d'un nouveau monde dans lequel la société serait divisée, non plus en 12 districts comme chez Suzanne Collins, mais en cinq factions, sensées faire régner l'équilibre de la société. Chacune de ses factions est porteuse de valeurs, de principes fondamentaux rassemblé dans un manifeste. Chaque faction est persuadée que ses valeurs correspondent à ce que l'humanité sait faire de mieux. Soyons plus imagés :
- les Audacieux (groupe que choisit Tris, un peu d'action c'est toujours plus fun) valorisent le courage
- les Sincères ne peuvent mentir (en théorie)
- les Érudits prônent le savoir et la curiosisté
- les Fraternels ne jurent que par l'amitié et l'entraide
- les Altruistes (faction d'origine de Béatrice) dont le maître mot est la dévotion, à tel point qu'ils ne peuvent se regarder d'un miroir sans être soupçonnés d'égoïsme
Chaque année, une Cérémonie du Choix est organisée, durant laquelle tous les individus de 16 ans doivent choisir (merci Captain Obvious) une faction officiellement, après avoir passé un test d'aptitudes. Théoriquement c'est un choix, quel que soit la faction que le test d'aptitude a révélé, mais il faut savoir que ce choix est très mal vu, à la fois par les familles comme par la société de façon générale et soulève un vent de suspicion très prononcé.
En apparence, on pourrait penser que ce système est plus souple que celui présenté dans Hunger Games, mais il n'en est rien. Les individus quel que soit leur âge doivent se soumettre à la volonté de leur faction, ne pas se poser de question. Ceux qui ne rentrent pas dans une de ces catégories deviennent soit des sans faction (autrement dit des SDF, seulement bons à épuiser les ressources), soit il s'agit de "rebelles divergents" : personnes qui ne peuvent être soumis à l'autorité, sur lesquels aucun test d'aucune sorte ne sera fructueux, ils ne peuvent être contrôlés, et c'est bien ce qui inquiète la société en place (en l'occurrence les Érudits, ceux qui ont en main le progrès de la société, qui est donc remis en question !). Évidemment, je vous laisse deviner le camp dans lequel se situe notre héroïne...
Qu'est-ce qu'on peut dire de tout ça ? En gros c'est un récit initiatique, décrit avec le point de vue notre jeune héroïne de 16 ans, tout au long de ce premier opus on s'attache à la suivre dans son apprentissage des codes audacieux, elle tente de s'intégrer dans ce groupe qui lui est complètement inconnu à son arrivée. Comme toute initiation, Tris a son lot d'épreuves et de péripéties : elle doit apprendre à se battre, à être un peu plus centrée sur elle-même, faire la distinction entre ses amis et ses ennemis, se battre contre ceux qui veulent sa mort et surtout elle doit cacher sa divergence... L'auteur détaille réellement son univers, à tel point que l'on regrette de ne pas en savoir plus sur les autres factions à l'arrivée ! Bon et puis évidemment vous vous doutez bien qu'on ne nous a pas épargné la relation amoureuse pimentée, néanmoins on n'a pas eu le droit à cette fois au triangle amoureux à la Twilight, c'est déjà ça ! (bien que certains passages m'ont paru particulièrement ridicules, et je n'en suis qu'au premier tome... pitié)
Mis à part ces petits écarts, on sent que le roman a vraiment un fond, une réflexion politique, et sur l'humanité de façon plus générale. Et la fin laisse présager une suite plus palpitante encore !
Alors on se retrouve bientôt avec Insurgent !
venir sur un bestseller connu de tous dans le rayon postapocalyptique : Divergente, de Veronica Roth, dont je viens de terminer la lecture et qui me paraît être un incontournable.
Julia Sivadier